Centre
dentaire
Baudelaire
Aïe aïe aïe, elle est là. Vous la sentez en passant la langue, vous la voyez dans la glace ou en tout cas vous l’imaginez ! Une carie. Et là, vous vous dîtes : la poisse.
Déjà, va falloir trouver le temps d’aller chez le dentiste. Ca va creuser un trou dans votre agenda, tout ça pour aller consulter avec une certaine angoisse et repartir avec un truc un peu étincelant dans la bouche. Ouah, vous allez scintiller comme un sapin de Noël !
Si tout ça, c’est ce que vous pensez… Eh bien vous n’êtes pas à jour du tout !
Déjà, pour ce qui est de l’angoisse, ça peut s’arranger avec l’anesthésie et si besoin certaines techniques comme l’hypnose.
Et pour ce qui est de scintiller, ça fait bien longtemps qu’on n’en est plus là.
Les plombages, ça n’existe plus dans les cabinets depuis des années. Et tant mieux, d’ailleurs. Parce qu’en plus d’être moches, ils étaient dangereux. Bref, c’est pas ce qu’on avait fait de mieux.
Les « nouveaux » élus se nomment l’inlay (quand la carie est cachée dans la dent) et l’onlay (quand elle est située sur la paroi externe).
Ces petites résines sont beaucoup plus discrètes et inoffensives.
Un super coloris !
L’inlay et l’onlay, ils peuvent être en métal, mais sans plomb (comme l’essence) ni matériau nocif.
Ces obturations-là, on les réserve pour le fond de la bouche, là, vous savez, pour ces endroits qu’on ne voit pas trop quand on sourit ou qu’on ouvre la bouche en parlant.
Pour les dents de devant, on préfère utiliser de la résine composite ou des matériaux céramiques. C’est discret : ces obturations sont teintes de la même couleur que la dent !
Pour choisir la teinte, on sort l’échéancier. Exactement comme pour choisir la couleur du carrelage de la cuisine. Et on compare les nuances avec celles des dents. Pour l’occasion, vous devrez affichez votre plus beau sourire. Celui qui rendra vos dents bien apparentes et leur couleur bien visible.
Petite précision de taille : les inlays et onlays sont pris en charge par la sécurité sociale (dans le cadre du reste à charge zéro).
Une plus grande résistance
Par rapport aux plombages qui se délitaient par petits morceaux dans la bouche au fil du temps, les inlays et onlays sont bien plus résistants. Pas question pour eux de se détacher.
On se passera sans problème du micro-chewing-gum au goût métallique.
A l’inverse, vous pourrez mâcher des aliments durs, insister autant que vous voudrez, ils tiendront bon : c’est ce qu’on appelle la résistance mécanique. Les inlays/onlays résistent très bien à la pression de la mastication. Résultat, ils ont aussi une super durée de vie !
En plus, vous n’aurez pas la mauvaise surprise de découvrir un jour (Ô misère !) une nouvelle carie sous l’obturation. L’inlay et l’onlay épousent beaucoup mieux la forme de la dent que les anciens plombages. Les joints sont meilleurs et les finitions sont plus protectrices pour les gencives et les dents d’à-côté.
Deux séances chez le dentiste
Chez le dentiste, on va bien préparer la pose. D’abord, la dent. On va creuser un petit trou tout autour de la carie pour bien en éliminer tous les résidus. Le but, c’est de bien nettoyer la dent pour ne pas que la carie se reforme à partir d’un petit reste oublié l’air de rien.
Puis on va prendre votre empreinte dentaire. Le dentiste l’enverra au prothésiste, pour qu’il réalise la fabrication sur-mesure de l’inlay ou de l’onlay.
Ensuite, il ne restera plus qu’à le poser.
Pour tout ça, il faudra compter deux séances.